Retrouver la
paix avec Dieu…
Pour ce
qui nous concerne, il y a eu un temps où nous avions des blocages par rapport
aux choses d’en-haut dont nous n’avions pas forcément conscience à l'époque.
Un de
ces blocages était pour certains d'entre nous, en rapport avec le fait que nous
ne savions pas encore réellement à quel Dieu nous avions affaire.
Pour
nous aujourd'hui, ces blocages n'étant plus, c'est tout naturellement que nous
avons à cœur de vous partager ce qui suit à propos du sabbat.
Dans ce
petit document, nous vous proposons donc ce qui nous a permis de retrouver
cette paix avec Dieu.
Le Sabbat, selon l'Ecriture.
Une question tout
d’abord :
"Selon
l’Esprit des Écritures, le sabbat est-il vraiment un jour de repos physique ?”
Voici ce qui se dit,
de manière générale, sur ce sujet :
- Il faut se reposer ;
s’abstenir de travailler.
- S’abstenir de travailler
chaque sabbat offre d'énormes bienfaits physiques et spirituels pour le peuple
de Dieu.
- Non seulement nous devons
nous abstenir de travailler, mais nous ne devons pas non plus faire travailler
des employés dont nous avons la charge. Le commandement du sabbat précise qui
ne doit pas travailler : « ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton
serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes
portes » (Exode 20: 10).
- Nous suivons l'exemple de Jésus-Christ et de l'Église du Nouveau
Testament en célébrant le sabbat du septième jour.
- Lors du sabbat, nous marquons une pause dans nos activités et nos
travaux normaux pour nous reposer pendant vingt-quatre heures
- Dieu veut que nous dédiions chaque septième jour de la semaine à
des activités qui renforcent notre relation avec Lui.
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Voyons maintenant ce
que dit l’Écriture sur ce sujet :
Voici inséré le
passage de l’Écriture dans Matthieu, au chapitre 12, qui parle clairement du
sabbat.
Ici c'est Jésus
qui répond à ce que lui disent les pharisiens quant au fait que les disciples
font, selon les pharisiens, ce qui n'est "pas permis de faire"
pendant le sabbat.
Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et
à manger.
2 Les
pharisiens, voyant cela, lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu'il n'est
pas permis de faire pendant le sabbat.
3 Mais Jésus
leur répondit : N'avez-vous pas
lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les
pains de proposition qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à
ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls ?
5 Ou
n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent
le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ?
6 Or je vous
le dis : Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Si vous
saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux
sacrifices, vous n'auriez pas condamné des innocents. 8 Car le Fils de l'homme est maître du sabbat.
9 Étant parti
de là, Jésus entra dans la synagogue. 10 Et
voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à
Jésus : Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat ? C'était afin
de pouvoir l'accuser.
11 Il leur
répondit : Lequel d'entre vous,
s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la
saisira pour l'en retirer ?
12 Combien un
homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis !
Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
13 Alors il dit
à l'homme : Étends ta main. Il l'étendit et elle devint saine
comme l'autre.
14 Les pharisiens
sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr.
15 Mais Jésus,
l'ayant su, s'éloigna de ce lieu.
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Voici quelques
évidences contenues dans ce texte :
1 En ce
temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples,
qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger.
2 Les
pharisiens, voyant cela lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu'il n'est
pas permis de faire pendant le sabbat.
Ici, nous voyons que pour les
pharisiens, le fait d’arracher des épis, même parce qu’on a faim, est un
travail ; chose interdite par la loi le jour du Sabbat.
Mais pourquoi dire cela à
Jésus alors qu'il n'y avait que les disciples qui étaient concernés ?
Les Pharisiens religieux
n'avaient-ils pas à dessein de faire peser l'accusation de la transgression du
sabbat sur Jésus ? Car on voit clairement qu'il n'y a que Lui qui les
intéressaient ; c'était Lui qu'ils cherchaient à atteindre, Lui ce profanateur
du Sabbat.
Oui, on voit bien que d'une
manière détournée, les pharisiens reprochent aux disciples de Jésus de faire ce
qu'il n'est "pas permis de faire" le jour du sabbat, alors
que l'Ecriture ne dit pas que Jésus est venu faire un quelconque reproche aux
siens.
3 Mais Jésus
leur répondit : N'avez-vous pas
lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4
comment il entra dans la maison de Dieu, et
mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non
plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs
seuls ?
Jésus rappelle aux pharisiens un passage des
Ecritures qu’ils connaissent et dans lesquelles il est écrit que David et ceux
qui étaient avec lui mangèrent des pains sacrés qui leur étaient strictement
interdits de manger selon la loi.
On peut voir qu'en s'adressant ainsi aux
pharisiens, Jésus ne se mettait pas en avant, mais qu'Il leur présentait les
Ecritures.
Jésus dit à ce sujet que ce sont elles, les
Ecritures, qui témoignent de Lui.
Ainsi, on s'aperçoit dans ce passage que Jésus
"désirait" ou "avait à coeur" de se faire aussi connaître à
ces Pharisiens qui, d'une manière détournée, s'opposait à Lui à cause de ce
qu'Il faisait les jours de sabbat.
5 Ou, n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de
sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se
rendre coupables ?
Jésus démontre ici que dans la loi même de Moïse,
sur laquelle s’appuient les pharisiens, on peut, dans certaines circonstances,
violer le sabbat et être innocent.
Jésus parlant ainsi, se met donc du côté des
sacrificateurs qui violaient le sabbat, et d'une certaine façon et sans le dire,
Il les approuve sans les condamner.
6 Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus
grand que le temple.
Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices, vous
n'auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l'homme est maître du
sabbat.
Jésus déclare ici très clairement le pourquoi de
ce qui se passait, - savoir le fait que si ces Pharisiens avaient déjà
condamné dans leur cœurs ces innocents, ces disciples de Jésus, cela venait
de quelque chose de particulier. Cela venait du fait qu'ils n'avaient pas
compris le sens de ce passage des Ecritures qui disait : " Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices".
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9 Étant parti
de là, Jésus entra dans la synagogue. Et voici, il s'y trouvait un homme qui
avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus : Est-il permis de faire une
guérison les jours de sabbat ? C'était afin de pouvoir l'accuser.
11 Il leur répondit : Lequel
d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du
sabbat, ne la saisira pour l'en retirer ?
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis !
Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
Ici Jésus ne dit pas que le sabbat c'est se
reposer de manière physique, mais Il parle d'un homme qui n'aurait qu'une seule
brebis et dont celle-ci serait tombée dans une fosse justement ce jour-là. C'est alors que de manière naturelle et sans
aucun calcul de savoir s'il a bien fait ou mal fait, cet homme passera outre ce
jour de sabbat et cela, uniquement à cause de l'intérêt qu'il a pour sa brebis
qui est aussi son bien.
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Aussi dans Hébreux 4 v9 : Il y a donc un repos de sabbat réservé au
peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses
œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes.
Lisons bien :
…; celui
qui "entre" dans le "repos
de Dieu" se repose de "Ses" œuvres.
Il s'agit donc ici d'entrer dans le repos d'Un Autre : De celui
de Dieu, qui s'est reposé de Ses propres Œuvres.
Celui donc qui essaie de faire pareil, savoir "pratiquer un repos de septième jour", se trouvera, par
conséquent, privé d'entrer dans celui d'Un autre : Celui de Dieu
Lui-même !
Il sera alors comme tenu de pratiquer -pendant la semaine- beaucoup
d'œuvres venant de lui-même pour qu'il puisse avoir de quoi se reposer le
septième jour de tout "son" travail, et ceci tant qu'il sera dans
cette erreur. Cela viendra du fait qu'il n'est toujours pas entré dans le repos
de Dieu qui Lui, s'est reposé de toutes ses œuvres ; œuvres qui étaient aussi
en faveur de ce quiconque.
Et puis, ne trouvez-vous pas étrange d'entendre dire qu'on pratique le
sabbat ?
Un repos se pratique-t-il et si oui, peut-on toujours l'appeler un
repos ?
On peut donc voir ici que celui qui "entre"
dans le repos de Dieu ne "s'efforce"
pas de se reposer d'une manière physique et extérieure, puisque comme
c'est écrit, c'est en "entrant" dans le repos de
Dieu que quiconque se repose alors de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des Siennes.
En entrant dans le repos de Dieu, l'homme se repose donc de ses
œuvres… Oui ces fameuses œuvres qui n'en finissaient pas auparavant.
Forcément puisqu'il essayait de faire ce que Dieu avait déjà fait.
Par contre, depuis qu'il est à l'intérieur du repos de Dieu, cet homme
est alors au service des autres le septième jour, comme on l'a vu précédemment.
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Jésus dit ceci : Venez à moi vous
tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Matthieu 11 :28)
Ici ce n’est pas l’homme qui se repose par sa façon d’organiser son
sabbat. C’est Jésus qui lui donne le repos.
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Jésus le dit clairement en Marc 2 v 27 : "Le sabbat a été fait pour l'homme, et
non l'homme pour le sabbat".
Jésus montre ici que tout est déjà fait en Lui et par Lui et… pour l'homme.
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Notes de fin :
Dans l'Écriture
il y a bien d’autres endroits au sujet du sabbat ; mais pour ne pas faire trop
long nous nous en sommes tenus à ce passage de Matthieu 12 qui explique très
bien la chose en elle-même.
Nous avons
particulièrement mis en avant ce passage pour montrer que le vrai sabbat, selon
l’Ecriture, ce n’est pas un jour de repos physique, bien au contraire !
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D’autre part,
sachez que rien de ce qui a été écrit ci-dessus de notre part n’est imposé en
quoi que ce soit ou à qui que ce soit. Non nous vous le proposons simplement.
Ce que nous
avons proposé est uniquement en direction de ceux ou celles qui sont dans
l’attente d’une autre vue à propos du sabbat, une autre vue que celle qu’on
leur a présenté jusque-là.
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